Souvenirs d'un passé déchu ... [ Libre ]

Humains Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 23/06/2007

Ryukizan fuyait à tire d'ailes son ancien mentor. Ses grandes ailes noires, source de son existence éternelle, encaissait les coups incessants d'une autre créature angélique derrière lui. La respiration sifflante, Ryukizan jeta un mince regard derrière lui, rapidement découragé ; impossible de converser avec celui qui n'avait qu'une chose en tête. L'exterminer, le faire disparaître totalement de la surface de la tête. Sous le jeune homme aux cheveux argentés, des dizaines d'humains étaient visibles. Innocents, à l'abri des problèmes. Ils n'étaient pas spectateurs de la poursuite aérienne et du combat qui faisait rage dans les cieux. Il n'y aurait aucun témoin du sanglant destin de Ryukizan Okidanei. Une mort sans preuves. Personne ne le regretterait. L'ange blond arracha une plainte sourde à l'ange de la mort. Touché aux côtes, celui-ci piqua en vrille vers le sol, à mi-conscient. Cette douleur, seigneur que c'était attroce ! Le sang imbibait sa chemise. Son environnement devint flou. Sa propre main était tâchée de liquide chaud et rouge. Un nouvel éclair frappa de plein fou le jeune homme, victime de l'acharnement d'un autre ange. Un combat deux contre un, c'était si déloyal ! À nouveau, le cri de douleur de l'être déchu fendit le silence du ciel, et il ce ne fut que grâce à sa détermination à survivre qu'il accéléra, plongeant entre les arbres d'une forêt touffue. Par réflexe, ses ailes noirs enrobèrent son corps déjà bien abîmé. La boule noire s'écrasa au sol, laissant place à un ange visible aux yeux de tous, mortels comme immortels. Il se releva péniblement, avant de voir une silouhette qu'il ne connaissait que trop bien plonger vers lui. La respiration sifflante, Ryu le fixa durement, avant de ressentir une nouvelle douleur.

'' STOP ! ''

Ryukizan se réveilla en sursaut, le visage baigné de sueur. C'était la première fois depuis un moment qu'il rêvait de la poursuitre qui avait failli lui coûter la vie. Son coeur battait la chamade, étrangement. Il n'y pensait même plus pourtant. D'un geste frénétique, il releva sa manche gauche. Soulagé d'y trouver son bracelet, il se laissa tomber à nouveau sur son lit de fortune en reprenant un rythme cardiaque ordinaire. Personne à l'origine. Il devait s'en assurer. D'un simple clignement de l'oeil, il repoussa toute forme de vie qui se trouvait à proximité. Bon enfait, c'était plus d'imnse rafales de vent que d'autre chose, mais passons. Que de petits animaux, rien de plus. Heureusement ! C'était un soulagement pour l'ange qui se permit un soupir.

* Je n'y avais pourtant pas pensé depuis ... si longtemps ! *

Sous sa tunique, une immense cicatrice était encore visible. De temps à autres, il saignait. C'était étrange, lui qui avait toujours cru que les anges ne pouvaient pas saigner. Mais sa blessure était elle-même d'origine angélique, si bien que c'était peut-être normal sur ce point-là. Il chercha le sommeil, en vain ; le soleil allait se lever dans une heure ou deux. C'était peine perdue, et il finit par se relever, repoussant derrière son oreille une mèche de cheveux blancs qui lui tombait au visage.

Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis qu'il avait perdu ce privilège qu'était la vie dans les hautes sphères des anges. Il avait passé tellement de temps en tant que créature de la mort qu'il avait eu du mal à s'aclimater aux conditions climatiques du monde des humains au début. Étrange comme le passé ressurgissait rapidement alors qu'il croyait l'avoir terassé aux creux des abysses. Il avait tord. Peut-être ne pouvait-on jamais oublié ce qui c'était passé ? De toute manière, il s'en fichait catégoriquement à présent. C'était sans importance. Comme toutes les situations, il la regardait avec détachement, avec une insensibilité qui n'était pas du tout habituelle pour un ange, même un ange de la mort. C'était ainsi qu'il avait toujours procédé, depuis le jour qui avait précédé sa mort. Aminake, Kimahi ... Ces noms n'étaient que de vagues souvenirs totalement perdus. Elles étaient mortes depuis très très très longtemps et jouissaient probablement du repos éternel. Ryukizan ne voulait pas les voir. Il ne pensait même plus à elles ; c'était sans importance. On ne pouvait pas s'accrocher au passé comme à une bouée de sauvetage, car c'était invariablement la pire façon de se noyer.

Oh le coup de vent, il pouvait penser que c'était "normal", une telle bourasque, roh tellement de choses étaient paradoxalement opposée à Erode.
La façon de vivre, de penser, de se battre, toutes ses créatures, il savait à présent qu'il existait d'autres espèces hormis les humains.
C'était frustrant dans un sens, lui qui aimait se croire supérieur, il s'y croyait mais il ne l'était pas, il ne pouvait pas voler ni même...

Non il se contentait simplement de décider du droit de vie ou de mort, c'était amplement assez pour lui.
Jouissif état sadique.
Mais il restait sceptique, ce coup de vent...
Naturel ou pas ce n'était pas normal, et en plus...
Cette odeur, celle de la mort, elle rôdait.
Oh lui, ce blond ne l'aurait jamais ratée, il ne la connaissait que trop bien, il vivait avec alors...

Non mais cette fois-ci c'était différent, nettement différent, cette odeur était stable, elle ne vascillait pas, quelqu'un d'autres?
C'était impossible, il ne pouvait pas y avoir 2 faucheuses ici...
Ses yeux nacré découpaient l'aurore qui se présentait, deux sphères blanche qui avancait dans ces collines.

"Qui c'est... Non... Un mort, ou un cimetière, personne ne peut porter cette odeur comme ca..."
"Oh tu en reste convaincu? Dans Erode je dirais pas, mais la on y est pluuuuus, ouvres les yeux Vevell y'a d'autres gens dans ton genre qui n'attendent qu'une faiblesse pour t'étriper"
"Et j'attend que ca... Mais ... Non c'est pas un humain c'est sûr..."
"Oh toi tu vas foncer droit devant tête baissée et direct dans le mur, tu fonce droit au désastre avec ton instinct..."
"...Qui ne m'a jamais trompé..."
"Y'a une première fois à tout..."

C'était compliqué aujourd'hui, depuis quelques années ca ne lui était plus arrivé, ce dialogue, lui et son passé, un passé si...

-Ecoeurante faiblesse...

Il parlait seul dans le silence qui se profilait, seul le bruit de ses pas venaient rythmer sa marche, il avait scellé le pendant à sa garde.
Le cliquetit s'était tû, il n'était plus qu'un souvenir.

"Dis voir, c'est quoi la différence entre souvenirs et passé?"
"Aucune..."
"Pourquoi tu t'entêtes à garder ce pendant alors? Surtout que tu l'a museaullé pour ne plus l'entendre..."
"Pour ne pas oublier..."
"Ta vie est déja assez compliquée comme ca Vevell n'implique pas d'avantage de chose tu risquerais de te balancer apres une corde les pieds dans le vide..."

Ca le faisait sourire, il avancait, une présence...
Les yeux s'éacquartquillaient rapidement.
La main gauche s'arma directement sur la garde de l'arme, cette odeur de mort était encore plus présente...

"Tu vois qu'il est vivant le mec qui dégage cette aura"

C'était trop vrai, non, c'était impossible, il se raisonnait réfûttant la réalitée.
Il avancait doucement la main gauche sur la garde, sans autres défenses que ses reflexs, et encore si jamais il avait le temps de s'en servir...

-Sors de là...

Inutile, totalement inutile, mais c'était l'instinct, l'habitude qu'il avait, faire sortir ses proies.
Proies la, c'était un peu ironique, c'était lui qui risquait, mais apres tout...
La mort n'était elle pas une prérogative pour Hypnovell?
Il s'avanca jusqu'à voir le lit, fortune, et vraiment spartiate...

Humains Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 23/06/2007

Jamais Ryukizan n'aurait cru avoir de la compagnie. À vrai dire, assis sur son ' matelas ', il fixait l'horizon d'un oeil las et endormi, tel un automate. Le soleil s'était pointé le bout du nez depuis un bon moment et déjà, l'ange se sentait plutôt mal. Il tolèrait relativement mal la chaleur contrairement aux êtres humains habituels. Surtout quand il faisait aussi chaud. Un sourire ephémère se dessina sur ses lèvres, créant du bout des doigts une douce brise qui vint lui caresser la nuque, le rafraîchissant totalement. C'était vachement utile de maîtriser l'air ! Bon, il ne fallait pas généraliser ; ce n'était pas toujours utile. Mais pour faire dégager un crétin ou deux, un obstacle ou un ennemi, c'était tout bonnement divin. Oui, divin était le mot. Il serait probablement mort depuis longtemps s'il n'avait pas pu repousser l'être angélique qui fut son mentor grâce à ses pouvoirs qui concernait la maîtrise de l'air. En gros, il pouvait s'estimer heureux d'avoir cette capacité. C'était l'une des choses qu'il avait le plus travaillé. Entre les techniques apprises aux anges de la mort pour respecter les consignes de leurs supérieurs et leur apprendre les bases, il avait réussi à se creuser un trou dans son horraire, lui permettant d'accroître seul ses propres pouvoirs qui n'étaient pas bien grands jadis. À peine incapable de créer une petite rafale voilà quelques décénies, il pouvait à présent créer de terribles tempêtes qui emportaient arbres, maisons et vies humaines.

-Sors de là...

Malheureusement, son calme fut troublé par une voix. Qui étais-ce ? Il avait pourtant cru ce recoin totalement reculé. Quelle âme était assez bête pour s'aventurer dans ces lieux à si bonne heure ? C'était visiblement une voix masculine, Ryu en aurait presque mis sa main au feu. Pourtant, l'ange dégageait de temps à autres cette impression de mort proche chez les êtres humains. C'était le cas aujourd'hui, si bien qu'il ne voulait surtout pas se mêler à la société. C'eu été bête si son secret avait été révêlé d'une manière aussi enfantine. La tête vers la gauche, il la tourna lentement vers l'intrus, le fixant de son regard particulier ; l'un de ses yeux étaient d'un rouge particulièrement inquiétant et l'autre, d'un bleu qui en faisait reculer plusieurs. C'était un regard désinteressé et très peu expressif qu'il venait de lançer à celui qui le dérangeait en pleine réflexion. Il se leva sans plus de cérémonie, avant de reposer son regard sur l'étranger. Ce dernier semblait sur ses gardes, comme prêt à bondir sur Ryu comme s'il eu été une vulgaire proie de chair et de sang. Il n'inquiétait pas outre mesure la créature angélique qu'il était ; de toute manière, il connaissait la mort comme le fond de sa propre poche. Et puis, il lui aurait suffit de laisser apparaître ses ailes en retirant son bracelet et de s'en enrouler afin d'être invulnérable si l'autre homme devenait réellement dangereux. En attendant, peut-être réussirait-il à le faire déguerpir sans se baggarer. Il n'en avait pas vriament goût à vrai dire, un léger mal de tête ayant élu domicile dans son crane depuis une bonne demi-heure. Ah, mais fallait ce qu'il fallait ! Courage, il y aurait toujours des gens qui passeraient pour des crétins. D'autres qui seraient dangereux. D'autres un peu trop ordinaires ou excentriques. Ou encore, ceux qui dérangeaient. Il fallait de tout pour constituer le monde. Dans quelle catégorie l'aurait-il placé, lui ? Impossible à dire. La dernière pour le moment. Peut-être même bientôt dans la deuxième, voir dans la première s'il se rendait compte qu'il avait simplement affaire à un dinge qui voulait un peu d'attention.

- Et vous voulez ... ? , dit-il d'une voix incalifiable.

L'on aurait pu dire qu'elle était désinsteressée, comme s'il n'accordait pas grande valeur aux autres. D'un simple regard, on voyait souvent en lui le parfait ' Je me fiche de vous, vous pouvez mourire ou vivre peut m'importe '. Et puis, à ses yeux, ce que les autres pensaient de lui, c'était ... tellement peu important. Peut-être que pour certains, c'était important, voir impossible à néglier. Mais pour Ryukizan, c'était comme un fardaut qui n'était pas obligatoire. Il en avait déjà bien suffisament comme cela. Le sang de tant de gens sur ces mains dénuées de preuve. Jadis, il n'avait qu'une chose à dire. Il n'avait qu'à le vouloir, qu'à le décider. Meurs. Combien de fois avait-il assisté aux macabres scènes qu'il causait ? Tant de fois ... C'était devenue une habitude : il ne disait jamais '' Crève ! '' à un compagnon de travail, même pas en blague, parce que l'autre ange se serrait probablement effondré sur le sol. C'était le mot défendu, qu'il ne prononcait que lorsqu'il devait accomplir ce qu'il avait à faire. Mais maintenant. Meurs. Crève. Va en enfer ! Ces mots, il pouvait tous les dire. Sans problème. Il pouvait même les dire à haute voix sans qu'une mort en résulte. Il avait perdu ce pouvoir, peut-être à jamais ...

Cela l'attristait-il ? Beaucoup et pas du tout. Il s'en fichait un peu, même si avec ce ' don ', il avait toujours pu faire ce qu'il se devait de faire en tant qu'ange de la mort. Mais maintenant ... déchu, il était déchu. À jamais. Il ne retrouverait jamais sa place dans ce monde d'ange. Il n'aurait plus jamais à obéir aux ordres d'un mentor, même si, avouons-le, il avait formé plusieus nouvelles recrues après qu'il ait été officiellement Ange de la Mort. Il se souvennait de la peur dans leurs yeux encore innocents. Habituellement, ceux de sa race finissait par s'accoutumer à ce train de vie. Plusieurs flanchait et étaient envoyé dans un autre secteur. Ryukizan avait appris la froideur. Il avait appris à oublier que ceux dont il prenait la vie avec une famille et des amis. Et invariablement, ça lui facilitait la tâche. Lorsqu'il avait vu un être humain mourire pour la première fois, il avait paniqué, totalement perdu. Mais c'était ... les souvenirs d'un passé qu'il oublierait progressivement afin d'éviter la déprime, voir la ' noyade ' .

Il n'avait pas ronché, pas bougé, rien dit, rien fait....
Un ange qui venait de naître... Ridicule idée..
Jamais innocent même à sa naissance alors ca n'allait pas le devenir une fois à 31 ans...
Seulement sa main gauche, elle trahissait un peu son impatience et son exhasperation.
Il n'y avait pas de raison mais...
Pourtant il se contrdisait, il ne voulait pas se battre malgré tout sa main se balladait sur la garde son arme.
Inné il ne pouvait plus vivre sans le faire...

En même temps il ne pouvait pas s'empêcher de sourie quand l'autre nanard se décida d'enfin sortir de son trou spirituel...
Combien de second avait il prit avant de répondre?
Roh pas longtemps mais il ne semblait pas hyper rapide le nouveau perdu?
Non nouveau simplement, pour se retrouver ici il fallait le vouloir...
Mouais enfin...

Et vous voulez ... ?

Oh il pouvait répondre au choix:
-Des nouvelles de ma môman que j'ai scalpée à 13 ans...
-Voir mon pôpa pour lui cracher au visage
-Une couche neuve

-D'où tu tiens cette odeur de mort?

Le regard sceptique et en même temps froid, il ne n'allait pas s'amuser à devenir "ami ami" avec un mec pareil.
Qui le serait?
Il pencha le visage sur le coté, ses mèches blonde décadente se perdaient dans la couleur orangée du moment.
Ses mèches brunes elles, se noyaient dans le nacre blanc de son regard.
Le ton qu'il avait employé était plus que placide, inhumain?
Non c'était encore loin du tout.
C'était un relfex machinal, il voulait savoir d'où pouvait venir ce mec.

Sa main gauche retomba d'elle même, le cliquetit d'acier venait le "bercer" ce simple son suffisait à le tranquiliser sans violence.
Il femrait les yeux comme si un orgasme le prennait subitement...
Mais mots ni souffles ne passèrent la porte de ses lèvres closes.
Il se sentait tranquille, ce phénomène n'était pas nouveauni flagrant...
Il fallait le regarde et détailler tout ses mouvement pour voir qu'il était "calmé"...

Humains Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 23/06/2007

-D'où tu tiens cette odeur de mort?

Dommage. Ce n'était probablement pas un simple humain. À moins que ses sens fussent suffisament évolués pour trouver la ' source ' de cet oxygène soupoudré d'une pincée de mortalité, il était évident qu'il n'était pas sans défense. C'était triste aux yeux de l'ange de la mort, car cela exigeait donc qu'il le fasse dégager de son entourage avec prudence. Il était peut-être mort une fois, mais disons que la transition entre les deux monde n'avaient pas été très agréable. Et cette fois-ci, pas de deuxième chance ... Triste, triste, triste. Mais bon, impossible de donner raison à ce personnage. C'aurait été si bête de se tahir de façon aussi simplicite.

- Une odeur de mort dites-vous ?

Sa voix était simple, sans émotions. La froideur incarnée dans un être de chair et de sang. C'était à faire tourner trois fois la tête de n'importe qui. Tel un coup de poignard qui s'enfonce sans jamais s'arrêter.

- Vos sens vous jouent des tours ou bien c'est la fatigue qui a eu raison de votre bon sens ?

Encore ce ton calme. Il ne s'inquiétait pas puisque c'aurait été inutile. L'inconnu ne semblait pas particulièrement doux, mais il n'était pas couvert de sang. Pas pour le moment en tout cas. Mis à part s'il sautait sur Ryukizan toute griffe dehors et poignard à la main, il était peu probable qu'une seule goutte fut versée. Mais si c'était le cas, c'était une autre histoire. Il effleura son poignet , et son bracelet par la même occasion, histoire de s'assurer qu'il ne serait pas trahis ses ailes noires. Ses ailes couleurs charbon. Il y dormait si bien, enroulé, à l'abri d'absolument tous les coups bas des briguands et des autres assassins. Invulnérable, il ne dormait profondément que lorsqu'il s'enroulait dans ses très chères ailes.

- Bien entendu, peut-être confondez-vous avec le cadavre d'un animal fraîchement dépecé par un carnivore qui aurait laissé quelques restes ensanglantés. Il me semble avoir apperçut le corps d'un petit mammifère, du moins ce qui est restait, il y a quelques jours ... -

[ Désolé, pas d'inspiration. Je répondrais la semaine prochaine, je pars en vancances ]

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