Seul avec sa haine...

Iroka venait d'arriver devant ce lac, grand, et assez beau. Mais le jeune homme avait beaucoup marché et il avait extrêmement mal aux pied. Mais pour lui ce n'était qu'un détail, la douleur était vraiment sans importance. Mais il pensé qu'en réalité la douleur était psychologique, si tu as assez de force, mentalement parlant, tu peux te persuader toi-même que tu n'as pas mal.

Et le petit blond y arrivait. Graçe à sa volonté. Il se disait qu'il n'avait pas le droit de mourir, du moins pas tout de suite. Tant qu'il n'aurait pas atteind son but il ne voulait pas comprendre qu'il avait mal. Se qui en un sens pouvait être un comportement immature. Non, en réalité c'était un comportement immature, c'est sûr.

Le voilà donc devant se lac. Il le regardait, le visage neutre, comme d'habitude. Il s'avança lentement jusqu'au bord. Et son visage se durcis en regardant l'eau si pure. Sinvisage qui d'habitude restait sans émotions montrait cette fois de la colère.
Il détestait l'eau. Cette élément était son contraire, mais il en vérité il représentait tout de même une partie de lui, lui qui est à moitié euryale. Mais cette eau représentait surtout cette famille qu'il haissait tant et qu'il s'était juré de détruire.
Et tout aussi lentement qu'il s'était avancé, il s'assit, toujours avec le même regard, la même expression : la haine et la rancoeur l'avait envahient.

Toujours dans sa errance éternelle, Hikaru avançait sans savoir où elle se dirigeait. Les mains pleines de sang, elle marchait, insouciante. Le sang qu'il restait sur ses mains coulait encore, il était frais, quelques gouttes tombaient sur l'herbe, comme si elle soullait de nouveau quelque chose.
En arrivant, elle sentit qu'elle n'était pas dans son élément. Elle avait raison. Un large lac s'offrait à elle. De l'eau. L'eau, une chose bien utile pour la laver de son pêché.
Hikaru s'approcha de l'eau, puis elle s'agenouilla. L'eau était si claire ! Elle pouvait se voir dedans. Elle pouvaitvoir son regard dépourvu d'expression. Est-ce qu'un jour son regard regagnera sa lumière ?
Hikaru allait plonger ses mains dans l'eau, quand elle aperçut le jeune homme. Une goutte de sang tomba dans le lac, souillant sa pureté.

Il était perdu dans ses pensées, lui qui d'habitude ne pensait pas. Il se remémorait tout le temps la même scène, la scène où il avait fait la promesse de se venger. Et il le ferai, jamais il n'aurait de répis avant d'avoir tué son père et son demi-frère. Car c'était leur faute si Iroka et sa mère avait du se cacher, et c'était aussi de leur faute si maintenant il n'avait plus d'émotion. Peut être qu'Iroka aurait été différent si on l'avait accepté dans sa famille.
Mais maintenant cela ne servait plus à rien d'y réfléchir. Les choses sont comme elles sont et plus rien ne changera.
Mais surtout à cause d'eux, Iroka ne verrai plus jamais la lumière, il resterai à jamais plongée dans les ténèbres, dévoré par son envie de vengeance.

Il n'avait pas vu la jeune fille arrivé. Mais tout était si calme autour d'eux, alors quand une goutte de sang qu'avait Hikaru sur les mains s'en alla troublé la pureté du lac, le blondinet leva vivement la tête vers elle. Lui qui était si lent d'habitude s'était réveillé, certainement à cause de son état. Tout était différent quand il se rappelait du passé.
Il la regarda, il lui semblait l'avoir déjà vu, mais où ? impossible de s'en rappeler.
Il la fixait avec son regard neutre. Et lui parla d'un ton calme.

- Toi...Je t'ai déjà rencontré, non ?

Le garçon à côté d'Hikaru remarqua vite sa présence.

"Toi...Je t'ai déjà rencontré, non ?"

Hikaru le regarda et resta figée un moment. Son âme...si noire...comme la sienne...Puis, elle reprit ses esprits. Elle vit ses mains encores pleines de sang. Comme si elle était gênée, Hikaru se hâta de plonger ses mains dans le lac. Le sang se dissipa dans l'eau. L'espace d'un instant, Hikaru cru que le lac sera désormais impur à jamais. Puis elle les sortit vivement. L'eau était froide.

"Tu es...le garçon de l'autre fois..."

Hikaru se leva lentement. Puis elle le fixa de son regard sombre.

"Tu sais...Dans l'endroit où il y avait plein de gens..."

Il regarda le lac, souillé par le sang sur les mains de la jeune fille. Mais en même temps cela l'avait soulagé. Même si il savait que le lac redeviendrai pur dans peu de temps, il aimait la vision de ce sang dans cette eau qui dans son esprit représentait tout se qu'il haïssait. Il ne put se retenir d'affichait un petit sourire au coin des lèvres. Mais il se reprit vite et récupéra son expression normale
Mais comment avait-elle fait pour avoir tout se sang sur les mains ? Iroka ne voulait pas le savoir,cela ne le regardait pas et il s'en fichait. Chacun fait se qu'il veux, et puis ce nétait pas lui qui allait la critiquer. Lui dont les mains était aussi tachait de sang, même si il ne se voyait pas. Il avait déjà tellement tué pour arriver à son but. Mais tout ces meurtres avaient été vains.

Puis elle lui répondit qu'ils s'étaient déjà vu dans un endroit où il y avait du monde. Mais le petit blond n'en avait pas souvenir, c'est que ça n'avait pas du le marquer. La seule chose dont il se souvenait c'était d'elle, mais vaguement.

- Possible...Je ne m'en souviens pas...Mais dis-moi, pourquoi as-tu tout se sang sur les mains ?

Il s'en moquait mais en réalité, cela l'intriguait...qui avait-elle tué ?

Hikaru sentit une sorte d'hostilité mais aussi une curiosité émanant du jeune homme. Elle le vit sourire l'espace d'un très court instant, puis avoir à nouveau ce visage de fer.

"Possible...Je ne m'en souviens pas...Mais dis-moi, pourquoi as-tu tout se sang sur les mains ?"

Hikaru fut un peu vexée de savoir qu'il ne se rapelait pas d'elle. Elle, en se rapelant de lui, elle s'était rapelé de cet homme affreux...C'était quoi, son nom, déjà ? Ha oui...Hypnovell...
Hikaru regarda ses mains, comme pour se rapeller. Puis elle regarda à nouveau l'homme qui se tenait en face d'elle.

"Je ne sais pas...Deux personnes...sûrement sans importance..."

*Je n'ai pas eu le choix, de toute façon...*

Hikaru fit un petit sourire. Elle ajouta :

"Je trouve que leur sang était vraiment hideux...Je ne pouvais pas le supporter. Dommage pour cette eau. Mais de toute façon, qui s'en soucie ? "

Hikaru regarda l'eau. Un élément utile mais banal. Vital et pourtant sans importance. Ce qu'elle ressentait pour cet élément était proche de l'indifférence. La seule chose qui comptait pour elle, s'était...elle-même.

Il n'imaginait pas une seconde vexer la jeune fille en lui disant qu'il ne se souvenait pas d'elle. Mais il lui avait à peine parlé, alors Iroka qualifiait ça de rencontre insignifiante. Alors il l'avait oublié, comme il oubliait tellement de chose qu'il jugeait comme "sans importance". Ah si ! Il se souvenait d'elle ! Elle était avec cet homme étrange, ce psychopathe dont il n'avait absolument pas retenu le nom....encore une donné "sans importance". Et elle, quel était son nom ?

"Je ne sais pas...Deux personnes...sûrement sans importance..."

C'est vrai, tellement de vie étaient sans importance...tellement de vies détruite par des personnes comme cette jeune fille...mais même Iroka avait tué sans le moindre remords, était-ce un défaut ? Iroka ne voulait pas le savoir, il tué pour atteindre un idéal un point c'est tout. Tant pis pour les personnes tuées.
Mais il ne réagis tout de même pas devant cette phrase, il ne voulait pas que cette jeune fille découvrent ses pensées. Alors il se contenta de la regarder.

"Je trouve que leur sang était vraiment hideux...Je ne pouvais pas le supporter. Dommage pour cette eau. Mais de toute façon, qui s'en soucie ? "

Pour le jeune blondinet, le sang de toute les personnes était hideux mais beau à la fois. Quoi de plus satisfaisant que de voir le sang votre victime couler ? En fait non, Iroka détestait le sang...parce qu'au fond, il n'aimait pas tué. Chose qu'il n'avouerai jamais, même pas à lui-même.

Quand à l'eau, il était vraiment très satisfait de la voir ainsi. C'était ça la plus belle chose, c'était ça qu'il appréciait voir. Alors il répondit d'un ton calme et froid :

" Beaucoup de vies n'ont pas d'importance...quand à cette eau, elle est beaucoup mieux ainsi...l'eau ne mérite pas d'être si pure..."

" Beaucoup de vies n'ont pas d'importance...quand à cette eau, elle est beaucoup mieux ainsi...l'eau ne mérite pas d'être si pure..."

Hikaru sentit vraiment une haine profonde. Comme s'il se débattait avec lui-même, tel un passe temps...Un passe temps autre que la mort...Elle, elle n'avait rien d'autre que la mort. Pire, elle n'avait pas de remords. C'était à ses yeux sa punition pour son pêché...et tous ceux qu'elle avait commis après. Le sang était une mélodie plus douce que la nature pour elle. Bientôt, les flammes de l'enfer la dévorerait...Mais elle l'avait mérité. Et puis, un peu de chaleur dans son regard glacial lui ferait du bien.

"Les choses pures...n'existent pas...ce n'est qu'une facette...pour cacher les douleurs et les remords...Ces choses là...sont sans importances..."

Oui, aucune importance. Une facette...En avait-elle une, elle ? Derrière ce sang qu'elle déversait sans cesse, y avait-il quelque chose ? Oui...Une fillette de 16 ans, errante comme une mort...Une fillette qui se privait des joies de la vie, et même de sourire...Et même si elle parvenait à sourire, son regard, froid et éteint, la montrait telle qu'elle était : une tueuse...sûrement sans importance...

"Les choses qui vivent sont faites pour mourir...Nous...ne faisons que précipiter ce qui leur arrivera un jour ou un autre..."

Comme des messagers ? Des messagers de la mort ? Non...Elle n'obéissait pas à la mort...Quitte à se prendre pour la mort elle-même, jamais elle ne serait ferais un jour manipuler. La seule chose qui pourrait la manipuler est une chose dont elle a fait abstraction le jour de son acte...

"Les choses pures...n'existent pas...ce n'est qu'une facette...pour cacher les douleurs et les remords...Ces choses là...sont sans importances..."

En effet...cette jeune fille avait certainement raison...alors les choses pures n'existent pas ? D'après elles se ne sont que des facettes ? Effectivement, les choses pures n'existent peut être pas...Mais Iroka trouvait que cette fille, si jeune, avait une vision bien négative du monde qui l'entourait.

Mais après tout, lui aussi finallement. Et ils devaient avoir environs le même âge. Comment en étaient-ils arrivés là ? Et qu'était-il arrivé à cette si jeune fille pour qu'elle pense de cette manière ?
Iroka était en train de se le demander quand elle continua :

"Les choses qui vivent sont faites pour mourir...Nous...ne faisons que précipiter ce qui leur arrivera un jour ou un autre..."

Oui, c'était une façon de voir les choses. Mais la vie ne mérite-t-elle pas d'être vécu ? Ne mérite-t-elle pas qu'on la respecte ? Non, pas en ces temps de désespoir où, quand on ferai mieux de s'entre-aider, on s'entre-tuer et où la loi du plus fort était de rigueur. Alors il répondit d'un air mélancolique :

" Tout meurt, les fleurs, les étoiles et même notre terre est en train de mourir...Et tu penses quand tuant se qui est destiné à mourir on fait une bonne actions ?"

" Tout meurt, les fleurs, les étoiles et même notre terre est en train de mourir...Et tu penses quand tuant se qui est destiné à mourir on fait une bonne actions ?"

Hikaru le regarda à nouveau. Ce jeune garçon se posait des questions. Il était donc seul, lui aussi. Hikaru s'en posa une. Le fait d'être jeune était-il un fardeau pour des tueurs sans remords ?

"Peu importe qui tu tues...ou qui il est...tuer fait de toi un tueur...c'est tout...dans un monde où tout se meurt, je ne pense pas qu'il y est de règles. Vu ainsi, on ne peut pas savoir si ce que nous faisons est bien où mal...Alors...on ne peut qu'avancer..."

Hikaru mit sa main dans ses cheveux. Puis, elle la fixa. Comme si elle voyait encore le sang.

"Je ne peux pas me permettre de me demander si ce que je fais est bon ou mauvais...Sinon, c'est le doute..."

Hikaru mit sa main sur sa côte. Elle se mit à observer l'eau. Pourtant, au fond d'elle, elle doutait. Même si elle ne pouvait se l'avouer, elle aussi se posait la question...Bien...ou mal ? Lorsque l'on est seul, on ne peut que penser. Penser amène à réfléchir, à se poser des questions. Puis le doute. Un doute dissimulé pour continuer à avancer...

"Je peux moi aussi te poser une question ? "

Après avoir prononcé ces paroles, Iroka regarda l'eau du lac. Il ne voulait pas se l'avouer, mais en fait, au plus profond de lui, il doutait. Etait-ce vraiment nécessaire tout ces meurtre pour arriver à un but qui est de tuer ? Mais maintenant il était trop tard, la vengeance était maintenant la chose la plus importante pour le jeune garçon. Comment aurait-il été si il avait grandit dans un cadre social normal ? Cette question, il se la répété sans cesse. Mais il savait pertinament qu'il ne connaitrait jamais la réponse.

"Peu importe qui tu tues...ou qui il est...tuer fait de toi un tueur...c'est tout...dans un monde où tout se meurt, je ne pense pas qu'il y est de règles. Vu ainsi, on ne peut pas savoir si ce que nous faisons est bien où mal...Alors...on ne peut qu'avancer..."

Avancer ? Est-ce que vivre avec cet état d'esprit s'appelait vraiment avancer ? Peut être que oui...de toute façon il ne pouvait rien faire d'autre. Mais est-ce que la jeune fille ne disait pas ça pour se convaincre elle-même ? C'était possible mais cela ne regardait nullement Iroka, alors il ne se posa pas la question plus longtemps.

"Je ne peux pas me permettre de me demander si ce que je fais est bon ou mauvais...Sinon, c'est le doute..."

Ah ! C'était donc pour ça...Iroka venait juste de comprendre pourquoi il doutait tant...et maintenant il savait comment ne plus douté...en gros : il ne faut pas se poser de question.

Et le garçon restait là, à regarder l'eau...il ne manifestait aucune réaction vis-à-vis de se que lui disait Hikaru.

"Je peux moi aussi te poser une question ? "

A ce moment là il leva lentement la tête vers elle et la regarda d'un air interrogateur.

" Oui, je t'écoute..."

" Oui, je t'écoute..."

Hikaru fit un petit sourire. Deux étrangers qui ne se connaissent absolument pas parlant ainsi...c'était amusant. Mais pourquoi s'arrêter ? Elle aimait bien.

"Cela ne fera pas très crédible après ce que je viens de dire mais..."

Puis, elle hésita. Quoi ? Elle hésitait ? Pourquoi ? L'hésitation est un sentiment proche du doute...Vu ainsi, elle ne put s'empêcher de poser sa question :

"Je me demandais...Tuer...sans avoir conscience...c'est mal ? "

Mais pourquoi posait-elle cette question ? C'était du passé...Quand bien même elle ne le faisait pas exprès par le passé, qu'en était-il maintenant ? Elle était obligée de tuer...Elle ne savait pas s'arrêter...Mais...Le regrettait-elle ? Non...aucun regret...dans ce cas, c'est mal ?

*Non...rien n'est mal...je ne peux pas y croire...Je ne dois pas y croire...*

Puis, elle se resaisit. Elle souria à l'inconnu, sans savoir pourquoi.

"Désolée...Je doute...Mais c'est là la seule chose qui me rende encore humaine."

Humaine...

"Je me demandais...Tuer...sans avoir conscience...c'est mal ? "

Maintenant c'était certain, cette jeune fille doutait vraiment. Elle, qui en apparence avait l'air si sûre d'elle, avait des doutes et hésitait ? Mais en y réfléchissant bien, c'était normal. Après tout elle n'était qu'une adolescente. Tout comme Iroka.

L'être vivant n'est pas tallé pour affronter tout se que ces deux jeunes personnes ont du affronter. N'était-ce pas injuste de faire subir cela à de si petits êtres ? Pas si petit apparemment. Mais tout ce sang sur leur mains était la preuve de leur crimes, la preuve qu'ils n'étaient plus innocent même si ils ne sont que des adolescents.

"Désolée...Je doute...Mais c'est là la seule chose qui me rende encore humaine."

Il détourna alors le regard pour recommencer à observer l'eau du lac. Et il parla, avec difficulté, mais il était calme, si calme...Humaine ? Le doute rendait-il humain ? Oui, cela montre au moins quelque chose...

" Tu sais...tout dépend de ta vision des choses...si tu pense que c'est mal de tuer sans en avoir conscience alors ça l'est...c'est à toi de te juger, pas aux autres...mais si tu doute...alors cela montre bien que tu pense que c'est mal...et alors si tu hésite...cela montre que tu as une conscience...donc que tu es humaine..."

Sa vision à lui des choses le faisait rire...il ne savait même pas avant ce moment qu'il pensait ça...

" Mais bon après ce n'est que mon avis....tu en fait ce que tu veux..."

"" Tu sais...tout dépend de ta vision des choses...si tu pense que c'est mal de tuer sans en avoir conscience alors ça l'est...c'est à toi de te juger, pas aux autres...mais si tu doute...alors cela montre bien que tu pense que c'est mal...et alors si tu hésite...cela montre que tu as une conscience...donc que tu es humaine...Mais bon après ce n'est que mon avis....tu en fait ce que tu veux..."

Hikaru le regarda. Il était si calme ! Puis elle fixa elle aussi l'eau du lac. Parce qu'elle le pense...c'est mal ? Oui, après tout, l'être humain est une chose fragile...si fragile...

"Hum...Tu n'as pas tort. Quoique...être un monstre m'aurait bien arrangée. Comme ça, je ne me poserais pas de question..."

Hikaru réflechit pendant quelques minutes.

"L'être humain est faible. C'est parce qu'il a besoin de croire qu'il croit en n'importe quoi..."

Elle sourit.

"C'est pathétique. Moi qui est censé créer la vie végétale par mes pouvoirs, je détruis l'humaine...Et je me force à croire que je ne crois en rien...En réalité...Je suis faible, moi aussi..."

Elle s'accroupit au bord de l'eau. Elle regarda son reflet quelque instants. Puis, ne supportant pas cette vue, elle se releva.

"Je déteste l'eau parce qu'à travers elle je voit mon reflet..."

Tiens, pourquoi lui avait-elle dit ça ? Cela n'avait aucun rapport avec la conversation...Elle n'aurait pas dû. Elle qui détestait se montrer telle qu'elle était.

"Hum...Tu n'as pas tort. Quoique...être un monstre m'aurait bien arrangée. Comme ça, je ne me poserais pas de question..."

En écoutant ça, Iroka comprit que la jeune inconnue ne voulait pas se poser de question...en fait elle devait vraiment avoir des problème avec sa conscience. Le jeune garçon lui se posait des question, mais sa volonté lui empêchait de trop s'en poser. Ou plutôt son besoin de vengeance l'en empêchait.

Mais au fond, était-ce vraiment le désir de la jeune fille de ne plus se poser de questions ? Voulait-elle vraiment perdre cette chose qui la rendait humaine ? Sa Iroka en doutait fortement.

"L'être humain est faible. C'est parce qu'il a besoin de croire qu'il croit en n'importe quoi..."

A ces mots, Iroka ne put s'empêchait de faire un petit commentaire ironnique :

" L'espoir fait vivre les plus faible..."

Il écoutait attentivement se que lui disait la jeune inconnue, preuve que cela l'intéressait sinon il n'aurait pas du tout écouté, parce que Iroka et la politesse font deux.

"C'est pathétique. Moi qui est censé créer la vie végétale par mes pouvoirs, je détruis l'humaine...Et je me force à croire que je ne crois en rien...En réalité...Je suis faible, moi aussi..."

Est-ce vraiment une faiblesse de croire ? Tant de question pour si peu...pourquoi se fatiguer à vouloir répondre à toute ces questions qui font douter le coeur des homme, se disait Iroka.

Puis la jeune fille se releva et prononça des parole qui marquèrent Iroka et qui lui provoquèrent un pincement au coeur. C'était donc pour ça ? C'était ça la véritable raison pour laquelle il détestait l'eau ? Ce n'était pas parce qu'il y voyait cette famille qu'il haïssait ? Alors c'était juste parce que c'était son reflet qu'il voyait lui aussi...Non, ça il ne voulait pas le croire, il préférait s'entêter à haïr l'eau pour une autre raison que la véritable.

Il se leva à son tour et s'approcha de la jeune fille, se plaçant juste a côté d'elle. Il observa son reflet dans l'eau. Mais...c'était étrange, pourquoi lui avait-elle dit ça a lui?
" Tu n'aime pas se que tu es ? "

Il prit une longue inspiration avant de dire d'un air mélancolique :

" Moi aussi je déteste l'eau...c'est même la chose que je hais le plus..."

" Tu n'aime pas se que tu es ? "

Hikaru joigna ses mains dans son dos et respira un grand coup.

"Être une gentille fifille qui étends le linge est une idée qui ne me plaît pas, mais...La seule chose que je n'aime pas en moi...c'est mon passé...La seule chose que je ne peux pas changer...Ce reflet, je ne l'aime pas...parce que je me voit...et en me voyant...je vois mon passé...Je ne possède donc pas d'espoir..."

*Pourtant...même en oubliant, j'aurais besoin de tuer...*

Hikaru s'étira les bras, avant de les mettre sur sa nuque. Oui, tuer. Tuer est était la seule chose qui prouvait qu'elle vivait. Même si elle vivait sans vraiment vivre, elle ne faisait que errer en semant la mort pour son propre besoin. Elle n'était qu'une égoïste qui ne voulait pas d'aide. Elle voulait juste qu'on la comprenne. Ses yeux étaient éteint parce qu'elle n'avait plus d'espoir. L'espoir ne lui servirait à rien. Elle ne voulait rien. Rien qui soit possible.

" Moi aussi je déteste l'eau...c'est même la chose que je hais le plus..."

Hikaru fit un petit sourire.

"Pourquoi ? Parce qu'à travers toi, tu vois ton passé ? Où parce que tu vois tout simplement...une partie de toi-même ? "

Hikaru fixa le jeune homme avec un sourire mesquin, son regard toujours éteint. Cet homme haïssait son passé, c'était sûr, cela se sentait. Mais elle sentait aussi une hostilité envers lui même.

"Être une gentille fifille qui étends le linge est une idée qui ne me plaît pas, mais...La seule chose que je n'aime pas en moi...c'est mon passé...La seule chose que je ne peux pas changer...Ce reflet, je ne l'aime pas...parce que je me voit...et en me voyant...je vois mon passé...Je ne possède donc pas d'espoir..."

Le passé...existait-il quelqu'un en ce monde qui aimait son passé ? En tout cas Iroka n'en avait pas encore rencontré...Le passé...c'est vrai que c'est la seule chose que personne ne pourrait jamais changer...Mais le jeune blondinet avait ça petite idée sur la seule chose bien du passé...

Le jeune homme se laissa alors tombé comme une masse par terre. Maintenant allongé il regardait le ciel. Puis tout de suite après il se redressa, se mettant en tailleur et fixant le lac, qui finalement pour lui n'était qu'une étendue de flotte....

Puis d'un coup il se demanda comment il en était arrivé là, à se haïr lui-même. Aucune importance encore une fois, a quoi bon réfléchir ?

"Pourquoi ? Parce qu'à travers toi, tu vois ton passé ? Où parce que tu vois tout simplement...une partie de toi-même ? "

Il leva brusquement la tête vers elle. Très surpris, lui qui d'habitude n'était étonné de rien. Comment avait-elle fait pour le comprendre si facilement ? C'était peut être parce qu'ils se ressemblaient en fin de compte....Elle avait raison...c'était pour les deux raisons qu'elle avait cité. Mais ça, jamais il ne l'avouerai. Alors il reprit son air serein et regarda à nouveau le lac.

" Non, tu te trompe...c'est juste que l'eau, ça mouille...et je n'aime pas être mouillé...Pourquoi vas-tu chercher des explication si compliquées ? Et puis tu sais, même si tu n'aime pas ton passé, c'est lui qui à forgé se que tu es devenu...ton caractère..."

* C'est parfois ça le problème d’ailleurs.... *

" Non, tu te trompe...c'est juste que l'eau, ça mouille...et je n'aime pas être mouillé...Pourquoi vas-tu chercher des explication si compliquées ? Et puis tu sais, même si tu n'aime pas ton passé, c'est lui qui à forgé se que tu es devenu...ton caractère..."

Hikaru prit un air amusé.

"Vraiment ? Pourquoi étais-tu si surpris alors, toi, l'homme au visage d'acier ? "

Hikaru fit un sourire malicieux. Elle avait mit en plein dans le mille. Mais lui aussi. C'est le passé qui a fait d'elle ce qu'elle est ? Mais qu'y a-t-il de changé en elle ? Elle s'était renfermée. Elle ne s'amusait plus. Est-ce tout ce qui a changé ? Hikaru baissa la tête. Si elle serait parvenue à oublier son passé, qu'y aurait-il de différent ? Son regard ? Il brillerait à nouveau ?
Il y a longtemps que le sang l'entourait d'un épais mur rougeâtre, laissant passer seulement les sons mais pas la lumière.

"Il y a...une différence."

Elle se tourna vers le jeune garçon.

"Toi...tu as un but dans ta vie. Tu as une raison de vivre. C'est ce qui fait de toi quelqu'un que je qualifierai de bien...interressant."

Elle ne voulait pas le dire, mais elle l'admirait presque. Elle qui n'a aucun but dans sa vie. La mort ne lui fais pas peur, mais la vie non plus, c'était comme si elle errait entre les deux. Le fait que lui, est une raison de vivre, faisait de lui un être vivant à part entière. C'était ainsi qu'Hikaru s'était définit la vie.

"Vraiment ? Pourquoi étais-tu si surpris alors, toi, l'homme au visage d'acier ? "

Eh oui, le mensonge que lui avait dit Iroka n'avait pas suffit à la convaincre...quoi qu'en y réfléchissant bien, ce qu'il avait dit n'était pas tout à fait faux...mais c'était quand même en partie un gros mensonge...Et quand elle prononça ces mots, le jeune Indras ne put retenir un soupir. Il était en quelque sorte agacé qu'elle le comprenne si facilement, mais au fond, ce n'était pas important. Les secrets ne servent à rien.

Puis après, il comprit que lui aussi avait visé juste. Mais il n'avait dit cela que par expérience.

"Il y a...une différence. Toi...tu as un but dans ta vie. Tu as une raison de vivre. C'est ce qui fait de toi quelqu'un que je qualifierai de bien...interressant."

Interressant ? Il était évident qu'elle ne connaissait pas le vrai but qu'il voulait atteindre. Un but qui consiste à tuer sa propore famille par pure vengeance. Comment un être humain pourrait-il faire quelque chose d'aussi affreux ? Mais il ne pouvait pas abandonner maintenant. Non, il avait trop souffert, trop attendu pour renoncer à cause de quelques questions. Maintenant plus rien ne l'arrêterai, même pas la mort.
Mais sont visage ne bougeait pas. Intérieurement, sa colère grandissait en pensant aux personnes qu'ils s'était juré de tuer. Mais il avait appris à ne rien montrer.
En fait, cela l'étonné que la jeune fille n'ai aucun but, était-elle si désespérée que ça ? Iroka se leva et regarda la jeune fille. Puis il posa une main sur sa tête.

" Mon but m'est suffisant pour m'empêcher de mourir...mais n'est-ce pas étrange de vivre pour causer la mort ? Et si toi tu n'as pas de but, ça ne fait rien...tu en trouvera un...en fait, c'est étrange...tu vie pour trouver une raison de vivre et une fois que tu la trouver c'est elle qui te fait vivre...mais tout n'est pas si simple..."

Il retira sa main et se retourna, lui tournant le dos.

" Moi, quand j'aurai accomplit mon but, je me tuerai..."

" Mon but m'est suffisant pour m'empêcher de mourir...mais n'est-ce pas étrange de vivre pour causer la mort ? Et si toi tu n'as pas de but, ça ne fait rien...tu en trouvera un...en fait, c'est étrange...tu vie pour trouver une raison de vivre et une fois que tu la trouver c'est elle qui te fait vivre...mais tout n'est pas si simple..."

En effet, ce n'était pas si simple...Bien qu'Hikaru ne pense pas trouver un but dans l'avenir. Il était trop tard pour elle. Et puis, en cherchait-elle un ? Peut être qu'elle ne méritait pas de vivre. Mais elle s'en moquait bien.

" Moi, quand j'aurai accomplit mon but, je me tuerai..."

Hikaru releva soudainement la tête. Puis elle fixa le jeune homme. Ce tuer après avoir accomplit son but ? Mais à quoi lui servait-il alors ? Non...Ce n'était pas ça...

"Te tuer ? Tu me déçois...Cela veut dire...Que tu es un lâche...Vivre sans but, c'est vivre avec ses péchés...C'est ne pas fuir et regarder la mort en face, pour prouver que l'on peut vivre en haïssant nos actes..."

Hikaru fixa à nouveau le lac. Oui, c'était ça. Elle n'avait pas de but dans sa errance. Elle savait qu'elle devait vivre. C'était l'instinct de survie. Vivre. C'est tout. Vivre pour ne pas fuir. C'était aussi pour cette raison que la mort ne lui faisait pas peur ? Parcequ'elle n'avait, au fond d'elle, qu'une envie : mourir. Mais elle aimait trop les défis, elle était mauvaise perdante. Elle ne voulait pas perdre la dernière bataille de sa vie.

Iroka remarqua la surprise de la jeune fille. Mais il ne voyait pas se qu'il y avait de surprenant dans se qu'il avait dit. En réalité il ne voulait pas mourir autrement que pas sa propre lame. Et la raison était simple.

"Te tuer ? Tu me déçois...Cela veut dire...Que tu es un lâche...Vivre sans but, c'est vivre avec ses péchés...C'est ne pas fuir et regarder la mort en face, pour prouver que l'on peut vivre en haïssant nos actes..."

Un lache ? Lui ? Oui, c'était un adjectif qui le qualifiait bien. En tout cas c'est ce qu'il pensait. Il ne le niait pas.

Mais si il voulait mourir ce n'était pas parce qu'il ne voulait pas vivre avec ses péchés, non, lui assumait sans problème tout les péchés qu'il avait commis. Après tout, ses péchés faisait partis de lui maintenant...ils sont comme son passé. Et il s'était promis, lorsqu'il avait juré de tuer son père et son frère, qu'il ne regretterai jamais rien, jamais aucun de ses actes.

Mais si la jeune fille disait de telles choses, c'est qu'elle était concernée. Alors elle n'avait pas de but et cela la blessait. Même si elle ne l'avait pas dit, c'est ce que pensait le petit blond.

Puis Iroka se demanda si survivre en tuant dans un monde sans espoir et en errant sans but lui conviendrait. Peut être qui sait ?

Le jeune homme se retourna face à celle qui restait une inconue.

" Je ne haïrai jamais mes actes...et mes péchés sont comme mon passé, ils font se que je suis...et ne crois pas que si je me tue c'est parce que je veux échaper à tout ça...simple, je ne veux pas mourir de vieillesse et je ne veux pas recevoir l'humiliation de me faire tuer par quelqu'un d'autre...alors je n'ai plus qu'a me tuer moi-même. Et puis...je n'ai jamais dit que j'était courageux...Mais et toi ? Dis-moi, n'aimerais-tu pas changer ? Avoir un but et sortir de ce désespoir qui à l'air de t'entourer depuis tellement longtemps ?"

Il posait toute ces questions a cette jeune fille qu'il venait à peine de rencontrer. Mais il disait cela juste comme ça, il n'espérait pas arrivé à comprendre cette jeune fille qui lui paraissait tourmentée. Mais ce n'était qu'une impression.

" Je ne haïrai jamais mes actes...et mes péchés sont comme mon passé, ils font se que je suis...et ne crois pas que si je me tue c'est parce que je veux échaper à tout ça...simple, je ne veux pas mourir de vieillesse et je ne veux pas recevoir l'humiliation de me faire tuer par quelqu'un d'autre...alors je n'ai plus qu'a me tuer moi-même. Et puis...je n'ai jamais dit que j'était courageux...Mais et toi ? Dis-moi, n'aimerais-tu pas changer ? Avoir un but et sortir de ce désespoir qui à l'air de t'entourer depuis tellement longtemps ?"

Hikaru le regarda. Un face à face pour parler de choses dures entre inconnus. Hikaru fit un petit sourire.

"Changer...Pour quoi faire ? "

Hikaru remit une de ses mèches en place avant de fixer à nouveau le jeune homme.

"Même si je le désire, je ne peux pas l'avoir. Je te l'ai déjà dit, je suis faible. Je n'ai pas le courage de chercher. Mais je sais très bien ce qui me permettrai de changer."

Hikaru plongea son regard sombre dans celui de l'inconnu.

"Ce qui peux me faire changer...c'est quelqu'un...une personne qui serait à mes côtés..."

Puis Hikaru dévia son regard. Elle croisa les bras, elle commençait à avoir froid. Avoir quelqu'un à ses côtés...

"Qui voudrait d'une tueuse qui ne possède même plus de lumière dans ses yeux ? "

Personne...Hikaru en était persuadé. Au fond d'elle, tout ce qu'elle voulait, c'est être une fille normale, avec quelqu'un qui puisse la faire sourire et lui donner un peu de lumière. Mais qui...qui voudrait d'elle ? Cette fille qui ressemble comme une gamine, cette fille qui aime le sang, cette fille qui ne jure que par la mort ? Hikaru n'en possédait plus aucun espoir. Elle s'était focalisé là-dessus, pendant ses six années de solitude à errer sans but, à ne faire que réfléchir, à s'apitoyer sur son sort...
En réalité, Hikaru se détestait. Pourquoi n'avait-elle pas eu une enfance normale ? Elle a grandit en gardant sa mentalité de gamine, et maintenant, elle vivait dans le sang de personnes à qui elle arrachait le bonheur qu'elle aurait voulu. Oui, au fond d'elle, n'était-ce pas par esprit de vengeance, qu'elle ne tuait que des innocents heureux ? N'était-ce pas là...une raison de plus de se haïr ? Son égoïsme et sa haine grandissait a fur et à mesure qu'elle grandissait.

"Changer...Pour quoi faire ? Même si je le désire, je ne peux pas l'avoir. Je te l'ai déjà dit, je suis faible. Je n'ai pas le courage de chercher. Mais je sais très bien ce qui me permettrai de changer."

Faible ? Il ne la trouver pas faible. Mais cela n'aurai servit à rien de lui dire le fond de sa pensée, elle aurait encore trouvé quelque chose à redire...elle aurait encore trouvé une excuse.

En fait, cette jeune fille était tellement triste au fond d'elle. Cette tristesse, Iroka ne l'avait pas vu au début, mais maintenant il pouvait clairement la voir. Mais en réalité, toute les personne ayant tué étaient triste, oui, toute les personne qu'Iroka avait rencontré et qui avait déjà tué était triste. Mais c'était différent pour la belle inconnue.

Mais il restait là, à la regarder sans rien dire, il ne faisait que l'écouter calmement. Et quand la jeune fille plongea son regard dans le sien il en fit de même.

"Ce qui peux me faire changer...c'est quelqu'un...une personne qui serait à mes côtés..."

Il ne s'attendait pas du tout à ça. Lui n'avait jamais pensé à ça...Ce sentiment lui était inconnu...Iroka avait grandi seul avec sa mère...et son père avait essayé de les tué à plusieurs reprise...alors il n'avait même pas l'exemple de ses parents. Et il ne connaissait pas non plus l'amitié puisqu'il n'avait eut que des ennemis.

"Qui voudrait d'une tueuse qui ne possède même plus de lumière dans ses yeux ? "

Lui il les avait regardé ses yeux...et il avais un autre avis...Il la regarda à nouveau et s'approcha aussi près que possible d'elle. Il regardait toujours ses yeux y cherchant quelque chose.

" Tes yeux...tu pense qu'ils n'ont plus aucune lumière à l'intérieur ?"

Il approcha alors son visage pour regarder de plus prêt ses yeux.

" Pourtant en les regardant de plus prêt, je vois une toute petite lumière...tout au fond...Il ne tient qu'à toi de faire grandir cette lumière...ce n'est pas quelqu'un d'autre qui le fera...c'est à toi de trouver ton bonheur...il n'est jamais trop tard...Et puis désespère pas, tu es jolie, tu es gentille quand on apprend à te connaitre...tu pourras trouver quelqu'un."

Oui, elle avait beaucoup de qualité, mais quelque chose clochait...c'était cette tristesse...

" Mais...j'ai l'impression que cela te rassure de ne pas avoir d'espoir...as-tu peur de rêver et de trouver le bonheur ?"

Il n'attendait aucune réponse de la part de la jeune fille...mais il avait une question à lui posait...une question dont il craignait la réponse.

" Je peux te poser une question à part ?"

En le voyant s'approcher, Hikaru ne bougea pas, pourtant elle fut très surprise de sa réaction. Ses yeux s'agrandirent, laissant Iroka mieux plonger son regard dans le sien.

" Pourtant en les regardant de plus prêt, je vois une toute petite lumière...tout au fond...Il ne tient qu'à toi de faire grandir cette lumière...ce n'est pas quelqu'un d'autre qui le fera...c'est à toi de trouver ton bonheur...il n'est jamais trop tard...Et puis désespère pas, tu es jolie, tu es gentille quand on apprend à te connaitre...tu pourras trouver quelqu'un."

*Moi ? G...gentille ? *

Hikaru se mit à rougir légèrement. Gentille...Une fille qui avait massacrée sa famille, gentille ? Et, cette faible lumière dans ses yeux...elle pouvait la faire grandir par elle-même ? Mais...comment ? Espérer...elle devait espérer ? Est-ce que son but pourrait devenir cela ? Retrouver sa lumière ? Elle ne savait pas par quelle moyen. Mais elle avait encore du temps devant elle. Après tout, elle n'avait que seize ans.

" Mais...j'ai l'impression que cela te rassure de ne pas avoir d'espoir...as-tu peur de rêver et de trouver le bonheur ?"

Aucuns mots ne sortirent de la bouche d'Hikaru. Mais elle voulait lui dire. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle voulait lui avouer...Mais avant qu'elle ne puisse répondre, l'inconnu reparla.

" Je peux te poser une question à part ?"

Hikaru lui souria.

"Oui, bien sûr."

Iroka aimait bien quand cette jeune inconnue souriait, elle était belle et son sourire l'était aussi. Mais elle n'était pas quelqu'un d'accomplis ni d'épanouïe.

Mais elle devait avoir environs son âge, environs 17 ans, alors elle avait largement le temps. Mais après tout ces meurtres qui ont certainement dû troubler la jeune femme, était-ce trop tard pour qu'elle retrouve un espoir ?

"Oui, bien sûr."

Il s'apprêtait à lui poser la question qui le tourmentait, mais quelque chose l'en empêcha.
Certainement la peur de connaitre la réponse. Non, il ne pouvait pas lui demander ça. Alors il s'arrêta d'un coup de parler. En réalité, sa question pouvait paraître futile, mais elle était pour lui importante. Finallement il avait renoncé.

Mais parcontre il avait posé une question à la jeune fille, et il tenait à avoir une réponse. Même si en apparence il s'en moquait, il y tenait tout de même.

" Non, ce n'est pas important...mais tu ne m'as pas répondue...quoique tu fais comme tu veux...tu n'es pas obligée de répondre..."

Inconsciemment il cherché à faire avancer la jeune fille sur le plan émotionnelle, mais il n'en avait vraiment pas conscience et posait les questions qui lui passaient par la tête.

Et il n'avait toujours pas bougé, il était resté aussi proche de cette jeune femme dont il ignorait toujours le nom, mais pour lui ça n'avait pas d'importance de connaitre l'identité de son interlocutrice même si en quelques minutes ils avaient abordés des sujets assez délicats.

» Seul avec sa rage